Le don de soi
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Demeurer solidaire c'est garder en soi
Toujours un peu d'ailleurs.
Offrir une once de bonheur
C'est déjà généreux et droit.
J'aime m'attarder sur tout ceux
Que la société étouffent et condamnent
Sous des prétextes que je damne
Parce que trop egoïstes et prétencieux.
Le monde à besoin de paix
On lui impose la guerre,
Des enfants, même, ont des envies meurtrières
Et d'autres ignorent à quoi se rattraper
Si la chute est lourde.
Au lieu d'apprendre la générosité et
Le don de soi, tout n'est que morosité,
La jeunesse alors est sourde...
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Moi, j'aime sentir mon coeur
Battre et se réjouir
D'apporter joies et plaisirs,
Apaiser les rancunes, les rancoeurs,
Un bon moment d'extase,
C'est toujours du bonheur, de la vie,
Alors pour un instant, je souris
D'avoir offert une place véritable
A l'être qui croyait n'en avoir
Plus aucune quelque part.
J'admire ceux qui sont là au départ,
Et s'en vont aider très loin les dépouvus d'espoir.
La Croix Rouge, les dons,
Les médecins sans frontière,
Les restos du coeur, j'adhère
A leur survie par mon nom...
Si je pouvais dès lors faire plus,
Je n'hésiterais pas,
Un don c'est de l'émoi,
Et malheureusement, je ne suis pas Crésus...
Mais tous les vrais bonheurs
Ne sortent pas forcément du labeur,
Heureusement !
Sinon à quoi servirait donc le coeur ?
29 juin 2006. Pauley Perett