Mots mélés
Je remercie Alice Hugo d'avoir répondu à ma requête. Je lui ai fait un petit questionnaire assez poétique auquel avec ses mots magiques elle a répondu en toute franchise me laissant encore une fois époustoufflée. Merci Alice d'avoir mélé ta plume à la mienne.
Pour que vous puissiez vous repérer les réponses d'Alice seront en bordeau et mes questions en marron.
Nos écritures fiancées
pour aller sur le blog d'Alice cliquez sur ce beau livre
Mots mélés ou quand deux plumes s'assemblent...
Que penses-tu du bleu ?
Ce bleu qui me chavire en un regard...
Alice, dis-moi de tes yeux
La couleur, vert, marron ou noir ?
Toile d'un ciel d'été,
De la mer qui balance,
Iris sans importance :
Ils sont couleur gaieté.
Dis-moi du soleil ce que tu penses,
Ce que tu sens, sans mentir et sans timidité,
Dis-moi, Alice où tu trouves espérance
Et refuge sans me dévoiler tout de ton identité.
Astre resplendissant
Au dessus de ma tête,
De mon midi en fête
Tu es l'or caressant.
J'aime la rose, l'oeillet, la pensée
Et la marguerite, j'aime aussi la tulipe
Les gueules-de-loup, je boude l'orchidée
Est-ce que tu aimes les fleurs en panacée ?
Corolle épanouie
Qui danse sur sa tige
Tu donnes le vertige
A mon âme éblouie.
Es-tu attirée par l'enfant,
Qui rayonne, qui boude et rit ?
Lui trouves-tu une mémoire d'élephant
Quand il sait dire "je sais pas" quand il a appris ?
Bambins attendrissants
Qui riez en cascades,
J'aime vos cavalcades,
Vos baisers cajolants.
Crois-tu, comme moi au royaume du bien,
A l'étoile qui brille, à la rosée du jour,
En la présence d'un ange d'amour,
A la lueur de l'horizon au petit matin ?
Quel que soit le mystère (wakan Tanka)
Qui préside à ma vie,
Je lui suis asservie :
Il est mon magistère.
On apprend peu du monde
Si l'on se terre dans la solitude,
Dis-moi, Alice, qui prends-tu dans ta ronde
Et ce que tu penses des habitudes.
Je plains le coeur désert ;
La routine me fâche.
Pour le reste, je bâche
Ce couvercle entrouvert...
Dis-moi, enfin, pour cet entretien
Ce que tu imagines ou imaginais,
Est-ce une insulte ou un soutien
De désirer nos écritures fiancées ?
Ce jeu épistolaire
De paroles croisées
Dûment poétisées
N'a rien pour me déplaire.
Je laisse sur ton seuil
Un amical baiser
Pour mieux t'apprivoiser
Facétieux écureuil.
Je laisse aussi ma rime
Ainsi que mes bisous
A toi, ma poétesse excellentissime
Qui brille en moi comme un bijou.
Pauley et Alice.