LE PASSE
A quoi bon respirer
Des parfums révolus
Qui, à force de massérer
Ont tournés et ne sentent plus ?
A quoi bon vouloir
Ouvrir une porte
Eprouvante de désespoir
Qui, plus rien, ne nous apporte ?
Quand le passé m'obsède,
Le présent m'assassine,
C'est pourquoi, je cède
Au bonheur qu'avenir dessine.
La panoplie de mes folies
M'aidera toujours
A trouver dans l'oubli
Une porte de secours.
Si jamais d'un passé de souffrance,
Je ne m'évade illico,
Je survivrai en souffrance
Me mouvant dans mes maux.
A quoi bon vouloir regarder
Le diable dans les yeux
Quand tout à côté
Je perçois le sourire de Dieu !
Tous mes démons se taisent
Lorsque je parle haut,
Aux étoiles qui me plaisent
Et m'arrosent d'idéaux.
Je ne serai jamais heureuse
Avec mon lointain passé,
Je serai toujours amoureuse
Par mes plaisirs bercés...
2 avril 2007. Pauley Perett