Pensées infâmes et voeux malsaints
Si des personnes par leur simplicité
Inspirent ou font rêver,
D'autres ne donnent à l'âme
Que dégoût et pensées infâmes !
Je contourne si je le peux
Ceux qui me rendent la pareille
D'indifférence, car de méchanceté
Je ne suis pas maîtresse.
Je dérape sur l'injustice,
M'écorche sur l'amertume
Et saigne sur le mensonge
Et crache sur la jalousie !
Je ne serai jamais le souffre-douleur
De qui que cela soit,
De langues venimeuses
Piquant les esprits de douceurs par plaisir ou par colère !
Je n'écris que par passions, laides ou belles, par envie,
Pas par devoir, pas par obligation,
Je suis libre de penser,
Libre d'offrir aux méritants l'émouvant présent
De mon coeur,
Que celui-ci soit doux ou qu'il soit brutal,
Qu'il fasse du bien ou qu'il fasse mal,
Je me soulage, je me défends !
J'écris plus par amour,
Parce que la douceur et la beauté
M'émeuvent, me donnent forces, motivations,
Les colères me perturbent,
Les personnes viles me répugnent,
Les personnes dégueulasses me donnent la nausée,
Voyez ces mots, comme eux, ils sont laids !
Quand mes mains appellent mon esprit en aide
Par contrariété, je ne suis ni tendre,
Ni compréhensive, je suis énervée !
En somme, pas jolie !
Je suis comme le ciel,
Bleu ou gris,
Orageux ou ensoleillé,
Pluvieux ou bien sec !
Mais je ne serai jamais la marionnette
D'être méprisants, exigeants, petits,
Incompréhensifs, nerveux, idiots,
Enfin ! Je vaux mieux que cela, j'en suis sûre !
J'étais en colère ce jour là !
10 février 2003. Pauley Perett