L'abusée
Pour se sortir de son cauchemar quotidien,
Elle écrit et déploie, pleines ailes ouvertes
L'optimisme riche, amusant, bizarre et serein
De son être brisé, éparpillé en miettes.
Je ne sais de ce qu'elle a vécu que l'atrocité
En parole, à imaginer, à déplorer et à condamner,
Je ne sais pas ce que cela fait vraiment,
Physiquement et moralement
Que de perdre l'être qui compte le plus au monde,
Heureusement pour moi, je préfère ne même pas y penser !
J'ai tout ce qui dans la vie compte et plaît.
Ce qui dans l'existence est immonde
Je ne saurai dire ce que cela fait.
Or, l'on peut venir se reposer sur moi,
Je comprends les choses, l'émoi,
Je suis capable d'aider et d'aimer
Et d'offrir de mon oasis au désert le plus sec.
Je me sens assez forte pour porter sur mon dos
Ce qui chute de haut sur un os ou sur un bec
Et d'offrir de ma belle existence en guise de réconfort;
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C'est mon cadeau
A celle qui patauge dans un monde
Comme une morte vivante
Un peu de chaleur et toujours plus de sincérité.
à elle, qui se reconnaîtra. Amicalement
6 mars 2006. Pauley Perett