Le face-à-face
Il est face à moi
Dans une herbe si verte
Que le soleil semble ne pas sécher.
Dans ses cheveux,
Les rayons de ce même soleil
Reflète d'or, de blé et de vent mêlés.
Il est face à moi,
Allongé comme moi,
Ecrasant l'herbe et la colline :
Il a de beaux yeux bleus
Et une bouche gourmande.
Il me regarde intensément
Comme s'il voulait me deviner,
Je sais qu'il connait l'amour et le reconnaît.
Il va m'embrasser,
J'en tremble, j'en rêve.
Sa mèche frôle mon visage ;
Il est doux ce visage homme-enfant
Que j'effleure des lèvres et savoure ardemment.
Les rêves que je fais
M'offrent bien des délices.
Sa main caresse mon visage,
Il ne parlera pas.
13 avril 1998. Pauley Perett