AU ROYAUME MERVEILLEUX DE MICKEY MOUSE
Ma belle et douce princesse
S'en va pour un merveilleux pays
Où ses yeux d'enfant seront éblouis.
Misère pour les uns, elle reverra noblesse
Où résident Cendrillon et la Belle au bois dormant.
Elle voudra toutes les frimousses
Et les belles blondes, brunes et rousses
De la maison des poupées, sûrement !
Elle rencontrera Pluto, Dingo et Mickey,
Donald, Daisy et Minnie,
Effrayée, peut-être, mais ravie.
Je m'envole à l'idée de ses pensées...
J'imagine le petit train
Qui la conduira à Blanche Neige,
Elle aura peur de la sorcière sacrilège
Mais pas des sept nains !
Elle aimera, étendues d'eau,
Arbres fleuris, escaliers et jardins,
Fera des caprices pour tout ou pour rien
Et voudra visiter les bâteaux.
Son excitation fut telle avant son départ
Que ces trois jours sans elle
Me sembleront aussi loin que Babel,
Avec tout de même les joies qui nous séparent.
Quel bonheur que de songer
Qu'un rêve d'enfant se réalise
En millions d'autres à sa guise.
De sentir ma Pauline plonger
Dans son petit monde imaginaire ;
Celui qu'elle nous raconte au réveil,
Dans la journée et pendant son sommeil...
Quel merveilleux don d'amour !
Elle dormira sereine ou agitée,
Verra encore "Alice au pays des merveilles"
Où s'éveillera en larmes, car, veille,
A ne pas réveiller les démons d'un jour entier.
Je crée en mon âme l'étendue
De mes richesses une à une,
Mon coeur dicte mes écrits émus
Devant les étoiles et la lune.
Je n'ai qu'une idée en tête ;
Pauline, mon horizon incessant,
Ma bavarde à l'air grandissant
Racontant ses trois jours de fêtes.
Dans nos bras, enfin, elle aura bien le droit,
De crier, de bégayer ou de se taire ;
Du pays de Mickey, elle sera légataire
De donner son avis quand bon lui semblera !
Que ses trois jours ressemblent
A l'extase et à l'émoi qu'elle nous procure
Depuis son crâne nu jusque sa belle chevelure,
Et retrouvons-nous dès lors ensemble
Pour marcher toujours plus loin
Vers l'infini de tous nos plaisirs,
Avec elle, apprendre encore et grandir
En amour nous tenant par la main.
8 juillet 2007. Pauley Perett