Mon Dieu.
Un être à qui l'on fait confiance
Ne fait parfois que passer
Dans notre douce existence.
Autrui se mefie tant à se stresser
D'autrui qu'il s'interdit même d'être heureux
Entraînant avec lui le sort de ceux qu'il aime
Sans penser rendre malheureux.
Comprendre ces êtres n'est pas pour moi un problème,
Quand ils ont touché le fond
Et croisé le vil qui les a trahi.
Je regarde le monde, alors, avec foi et passion
Et me dit qu'il peut faire d'un fusil
Un baton pour marcher et guider,
Qu'un ciel ainsi précieux
A plus de valeur que par guerre obsédée
Et qu'un cadeau simple qui vient de Dieu
Et un bonheur divin.
J'entends de là, les athés
Qui me diront : "C'est bien,
Mais ton Dieu, qu'a t-il fait ? "
Je répondrai sereine :
"Il m'aide à m'épanouir,
A m'accrocher quand je peine,
A aimer, à me recueillir,
A donner sans attente en retour...
Je crois pour exister, je m'aime pour aimer
Et peu m'importe les lignes droites ou les détours,
Je vis chaque seconde pour ma réalité."
Un être dans mon existence
A su s'arrêter et me voir
Quand, je ne fus que souffrance
Il a déchiré le voile noir
Pour me montrer le côté blanc,
Le vrai, le pur, le moi,
Celui que j'avais un instant
Bani pour le moche cacadois.
De toutes mes incompréhensions
Il a trouvé les mots pour me les expliquer,
Il a aspiré les lourdes pressions
Pour enfin m'alléger...
Et plus que tout, il a ouvert son coeur,
M'aimant de toutes ses forces,
Il réalise pleinement le mot bonheur !
Un seul regard et à la noce
Il me conduit toujours,
Vers les chemins les plus beaux,
Vers les chemins de l'amour
Où je trouve à coup sûr mon salut.
9 octobre 2006. Pauley Perett.