Ballade du bonheur
A la cîme d'amour,
Je cueille le bonheur,
Comme aux pieds de mes jours
Les "je t'aime" en fleurs.
Tout autour de moi semble doux
Comme au matin la rosée,
Comme au printemps le vent fou,
J'inspire alors et reposée,
Je respire la vie comme il est tendre
D'y aspirer avec confiance.
Les jours ne sauront m'attendre
Si avec eux je joue de défiance.
Aux forêts les plus belles,
J'adresse mes mélodies,
Celles qui d'une note ensorcelles
Et me saluent du paradis.
J'aurai tort de me débattre
Et d'accorder crédit au pescimiste
Mauvais temps noirâtre
Qui d'un oeil malsaint me déshérite.
Oh le diable dans son enfer
Donne du fil à retordre !
Laissons donc ce gêneur Lucifer
A ses flammes, son désordre !
Respirons l'air du temps
Au calice de nos bons jours,
Il suffit d'être partant
Pour suivre le parcours ;
Celui qui mène au bien
Allumera en nous la flamme espoir,
Il suffit d'un bon maintien
Pour chasser tout désespoir.
24 juin 2006. Pauley Perett