LA VILLE GRISE
Je m'en vais cette fois vers une allée solitaire
Où l'ombre de papé zigzague et tremble,
Je sais pourquoi tout à changé et tout semble
Ne me paraître que superflu et chimère.
J'ai beau lutter contre ce qui me paraît injuste,
J'ai beau tout dire par manque de diplomatie,
Montauban a vêtu ses langueurs robustes,
Ville grise et triste où calme est un souci.
J'en reviens retournée, bien qu'heureuse
D'y avoir retrouvé ma grand-mère,
Il faut du temps aux plaies douloureuses
Pour guérir et être moins amères :
J'étais restée au petit déjeuner servi par papé,
A ses petites attentions, à ses grandes histoires,
A ces soirées trop courtes sur canapé,
A ses fous rires qui comble ma mémoire,
A ce caractère entier et sensible
Qui le rendait attachant,
Si beau qu'il me semblait indestructible
Tant il était touchant...
Désormais il me faut compter
Sur le sourire esquissé de ma grand-mère
Qui vit comme les pièces de sa maison hantée
Par la clarté d'un rayon de lumière.
Je garde l'image arrêtée sur son bonjour du matin
Parce qu'il n'a pas changé
Et croustille comme du bon pain ;
Tant qu'elle continue à manger
Elle vit et se fait un peu de bien !
Je l'aime, c'est pourquoi, peinée et retournée
J'irai encore voir la ville grise
Et encore je la pesterai...
Ainsi va la vie, le temps décide à sa guise.
Pauley Perett le 4 novembre 2008
Où l'ombre de papé zigzague et tremble,
Je sais pourquoi tout à changé et tout semble
Ne me paraître que superflu et chimère.
J'ai beau lutter contre ce qui me paraît injuste,
J'ai beau tout dire par manque de diplomatie,
Montauban a vêtu ses langueurs robustes,
Ville grise et triste où calme est un souci.
J'en reviens retournée, bien qu'heureuse
D'y avoir retrouvé ma grand-mère,
Il faut du temps aux plaies douloureuses
Pour guérir et être moins amères :
J'étais restée au petit déjeuner servi par papé,
A ses petites attentions, à ses grandes histoires,
A ces soirées trop courtes sur canapé,
A ses fous rires qui comble ma mémoire,
A ce caractère entier et sensible
Qui le rendait attachant,
Si beau qu'il me semblait indestructible
Tant il était touchant...
Désormais il me faut compter
Sur le sourire esquissé de ma grand-mère
Qui vit comme les pièces de sa maison hantée
Par la clarté d'un rayon de lumière.
Je garde l'image arrêtée sur son bonjour du matin
Parce qu'il n'a pas changé
Et croustille comme du bon pain ;
Tant qu'elle continue à manger
Elle vit et se fait un peu de bien !
Je l'aime, c'est pourquoi, peinée et retournée
J'irai encore voir la ville grise
Et encore je la pesterai...
Ainsi va la vie, le temps décide à sa guise.
Pauley Perett le 4 novembre 2008
Pour information :
Pour tous ceux et celles qui ont laissé des commentaires, sachez que j'ai repondu à tous et toutes si vous voulez aller les lire... Gros bisous à tous. Pauley
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