Ma vie rêvée : Episode 5
Je tiens à faire quelques précisions avant la diffusion de ces poèmes, je suis autorisée à les diffuser ici comme le savent ceux qui se sont aventurés à les écrire, vous ne devez pas les publier sans autorisation ...
Tous les poèmes qui vont suivre ne sont pas tous réalisés par des poètes dans l'âme, je ne porte aucun jugement sur certains qui sont légers et moins poétiques que d'autres, chacun a ressenti son texte à sa manière et avec du coeur, soyez donc indulgent pour tous et voyez combien il est bon de ressentir une vie rêvée...
Je ne mets pas tous les poèmes que j'ai reçu aujourd'hui, je vous donne donc rendez vous tous les mercredis pour découvrir les poèmes deux par deux. Je vous livre aujourd'hui les poèmes de Ka rol, Domi et Gérard Boivin, bonne lecture et à la semaine prochaine pour un nouveau rendez-vous avec Votre vie rêvée. Pauley
Bulles de notes en accords de guitare flottent, soufflées par nos éclats de rire, nos souvenirs:
Un classique de Renaud sévèrement massacré entre potes ; et les voisins qui doivent nous maudire !
Ton regard tamisé avec variation de couleur se nuance de bons délires à plénitude. On va encore se coucher à pas d’heure ! Mais on a de bien jolies habitudes !
La dernière blague moisie de Paulo s’écrase pégante sur le pas de la porte : On a tous envie d’un bon dodo mais, tu le connais… fallait qu’il nous la sorte !
Cette nuit qui murmure tapie derrière nos quatre murs : elle nous balbutie un oui… puis un non : On ne s’épousera pas : elle nous le jure
La sonnerie de ce monstrueux réveil ! Nos enfants qui se lèvent. Le quotidien qui s’éveille et mon petit « marche ou crève »
L’odeur du café et celle du départ catastrophe : j’ai encore paumé mes clefs, et là, je peux pondre 10 strophes
Ce métier que j’aime : ces mômes, leurs idées, leurs sourires : tous les jours je récolte ce que je sème ! Et puis… Je ne suis pas mal payée…c’est pire !
Le grand portail d’école. Le cartable que tu jettes : ta copine rigole et ce beau gosse de Tom te guette. La tartine beurrée du gouter : tu m’expliques, tu parles, tu manges et tu t’étouffes ! C’est le latin le plus dur à avaler : « maman, si tu savais, la prof dit des trucs de oufs »
La fameuse leçon que tu dois à tout prix savoir : une pente pleine de savon ! Oui c’est écrit dans les livres, mais elle n’est pas toute à fait ça l’Histoire ! Tu sais mon amour, ce sont les vainqueurs qui l’a font
Ma mère au téléphone, et des infos essentielles ! Deux heures ! Je sais : je décorne ! Mais elle a changé de produit vaisselle
Alors il y a notre scène de ménage et son sempiternel refrain ! On ne fait pas semblant : ça déménage ! Enfin, l’un de nous 2 appuie sur le frein.
Le bouquin de ce type qui m’emmène loin, et le sport avec les copines ! Qu’est ce que vous croyez ? Et oui on s’entretient ! On peut tchatcher jusqu’à l’asphyxie, pas besoin de se taper des longueurs de piscine! Des scènes théâtre avec des larmes pour de faux, des arbres en carton et en plâtre, lumières et magie du show !
Des films, « Nutella, grosses chaussettes et mouchoirs, » et trois millions d’autres insignifiantes choses, des rimes à l’encre de mes petits constats, de mes grands espoirs, pour que chaque jour j’habille ma vie en rose
Du rose ! Encore du rose, presque en overdose par le petit trou de mon nombril ! Ne pas ouvrir les yeux pour ne pas mettre le rêve en pause ! Tout ignorer, ne rein voir, ne rien savoir du bout du monde et des trottoirs de ma ville !
...Etre libre, même si mon cœur vole en éclat
Sentir le possible souffler sur ma peau
Nulle envie qu’on m’apprivoise
Vibrer pour de vrai, sans angoisse
Des images plein les mirettes
Mirage d’un nouveau monde
Où l’avenir serait possible
Où tout serait permis, Oublier les interdits.
Oublier enfin qui je suis
Et sceller mon destin
D’une bonne étoile
Je veux rêver ma vie et vivre mes rêves…
Domi
...jeu de hasard et de soudain
prendre ses rêves en main ...
et détourner ses chemins
Qui parle de destin