EXISTE
Dédié à une belle âme : j’ai pensé à Gigi sur tout ce poème… et cela peut concerner n’importe quelles des personnes de ma famille ou membres de mes amis hommes ou femmes, de mes copains, de mes camarades, de mes contacts, mes connaissances : J’aime les belles âmes, qu’elles se prennent ou non la tête, peu importe leurs opinions politiques ou religieuses, peu importe la couleur de leurs peaux, j’aime les gens, je les aime un peu moins, je les envies parfois, je les critiques, je ne les aime pas, je leur en veux, c’est lorsque me vient pour ces personnes l’indifférence que ça devient pas bon parce que je ne les connais plus et l’oubli, la perte de mémoire d’une personne c’est ne plus rien savoir d’elle, si cette personne que vous ne connaissez plus vous aimait vraiment, elle souffrira et vous n’en aurez que faire, c’est pire que tout, et je ne connais aucune personne dans la vie désormais qui m’ait fait ça ! J’ai tout oublié du pourri pour ne garder que le bon et si j’ai gardé du mauvais il me servira toujours à avancer pour devenir meilleure... Je crois en moi !
EXISTE,
Pour ceux qui sont là,
Ceux qui te protègent,
Pour ton cœur qui s’égare,
Paix à ce que tu es, là !
Ne regarde pas derrière
Vers un jeunot que tu aimais,
Qui est grand, immature, sans respect,
Qui te voit pour sa soif d’adultère,
Qui ne changerait ses draps
Qu’après que tu sois sorties !
Tu vaux bien plus que lui,
Que ses interminables bla-bla,
Tu vaux plus qu’une lune
Qui ne sait que changer : Invisible, Là… Invisible… Là !
Tu vaux mieux qu’un simple émoi
Car de haine tu n’en a souvent aucune !
J’aime sentir ta légèreté,
Ton manque de discernement ;
Mais pour le sentiment
Tu es riche d’immensité !
Ceux qui pensent que tu es fausse
Parce que tu aimes assez vite,
Encenses, adores ou détestes, évites,
Ils pensent faux et j’endosse !
Je sais qu’avec toi je prends juste le risque
D’être plus adorable et plus touristique,
Je serai ton laqué, tu seras avec lui en carrosse…
Le père de tes enfants deviendra ton prince,
Celui que tu aimeras enfin pour sa valeur,
Celle qu’il a de t’aimer même sans chaleur,
De te dire « Je t’aime » et qu’il « en pince »
Pour toi, prêtresse de bons sentiments !
Ne me dis pas que tu n’aimes pas qu’on t’aime ?!
Que tu préfères un vendeur de rêves obscènes
A un beau prince fidèle et droit ?!
Tu vaux plus qu’un faux-semblant
Qui pleure pour te culpabiliser tout le temps !
Dis-toi bien que tu as le choix :
VIVRE ou MOURIR !
Tu préfères quoi ?
Je suis sure qu’en toi
Tu vis et que tu prends plaisir !
Alors existe, pour tes amours,
Tes petit-bouts, tes enfants,
Donne leur tout en sifflotant,
Gaie comme une levée du jour ;
Fais-toi plaisir, ne vis plus pour les autres,
Donne un sens à tes envies,
Fais ce que tu aimes, ris !
C’est ainsi qu’ils diront : « Tu es des nôtres » ! (plus fièrement)
Parce que tu auras, en un saut d’humeur :
Egoïste, pomponnée, maquillée pour la fête,
Celle que l’on se fait, sure de n’être pas plus bête
Qu’une nymphette pomponnée, maquillée mais sans saveur.
Reste toi avec tes défauts
Qui sont classés loin derrière tes qualités
Et crois que je t’aime vrai par ma fidélité
Sans pour cela toujours t’envoyer un mot.
Je t’encourage à vivre
Parce que rien n’est plus beau que la vie,
Rien n’est plus beau que de sentir le cri
De nos corps pour survivre
L’amour d’être heureux
Et même quand on est malheureux !
La vie a ses complexes
Il faut les accepter,
C’est dur de devoir lutter
Quelque soit le contexte.
Moi, je crois que je rêve
Tant je ne connais l’horreur,
Faut vraiment croire au bonheur
Pour le vivre sans trêve !
Je n’approuve pas
Tout ce que tu fais,
Mais tu fais de ta vie ce qu’il te plait
Même au risque de faux pas,
Sur toi je n’ai aucun droit !
Mais je peux dire ce que je pense,
Donner de l’air à mes pensées
Sans ne jamais te juger
Ou te faire offense…
La vie vaut qu’on la goutte
Avec ou sans piment,
C’est mon élément,
C’est pour elle que je m’écoute
Pour ce qu’elle m’apporte de vivant !
Je veux y croire même dans le doute,
Y croire même en déroute,
C’est ma vie, je l’aime
Plus que tout :
Même en ayant,
Même en voyant
Notre planète austère…
Alors crois au vrai,
A l’enrichissant,
A l’éblouissant
Et tu auras gagné !
Pauley Perett le 12 mars 2011