LE VENT ME PORTE ENCORE
Le vent me porte encore
Vers des soupirs de lumière
Où le saphyr réveille l'éclair
De mon plaisir multicolore.
Balayées les poussières
Qui me piquent les yeux,
Je veille dans les cieux
Sur mes ondes prospères.
Je m'éveille, planante,
Au soleil qui me dore
Devant cette mer que j'adore
Aux couleurs surprenantes.
J'éteints l'éclair d'un nuage,
Comme l'on éteint un feu
D'un drap long et spacieux
Pour écrire de Printemps plus de pages.
Et quand je m'endormirai,
Je serai comme voyageuse
D'un train, grande vitesse, berceuse,
Sur un air que l'on me chanterait.
Parce que le silence
Est la voix que nous aimons le mieux ;
Le brouhaha chante faux, obséquieux
Quand autour de nous, il danse.
Le vent me porte encore
Vers les feuillages et les odeurs
Que portent les champs remplis de fleurs,
Elixir de la faune et la flore.
Voilà ma mélodie du bonheur
Aux accords imparfaits
Qui prie pour que dans mes faits
L'imparfait soit une affaire de coeur.
Pauley Perett le 16 février 2008