Le ciel, mon ami
Le ciel offre à tous une part
Peu ou très estimable,
Il décide du sort des anges ou des démons
Il guide les pas dans la bonne direction,
A nous de suivre et d'écouter la petite voix.
A moi, il a donné la beauté pure
Qui enchante de fierté,
Le ciel m'a offert la luxure
Aux allures naturelles et vrais ;
La luxure qui déplait aux bourgeois,
Et plait au coeur
Le magnifique aux allures de roi,
Sans couronne, sans artifice.
Tout ce qui peut paraître artificiel
Il l'a ballayé de ma route
Il a fait place à un soleil
Aux rayons éblouissant de gloire
Pour donner richesse à mon savoir
Et à mon être.
Je lui suis redevable de ne connaître que joie,
Elle brille et éclate au delà de ce que j'espérais.
La joie est mon bien ; Dieu fasse que cela dure !
J'ai confiance en cette force venue d'ailleurs
Qui me porte comme une plume
Aux vents de mai et qui me pose en juin sur l'été.
Le ciel donne parfois l'impression de bouder,
De tourner le dos ou d'abandonner,
Il décide du mal comme du bien,
Il écrase derrière et lisse devant,
Il décide de tout, entièrement !
D'en bas, je le regarde
D'un oeil curieux,
Je fixe mon bonheur pour graver
En moi ce qu'il possède d'apaisant
Et je m'endors avec le rêve
Que je fais tout le temps :
Voir mon amour grandir,
Elever mon enfant,
Rendre heureux mon époux,
Tout faire tendrement.
Divinement mon coeur s'enrichit
Au contact de ma foi,
La petite étoile au dessus de moi
Est un message, une voix qui murmure,
Un cadeau qui me comble.
Je voudrai toute ma vie que l'on me guide ainsi
Sans devoir en pleurer pour en payer
Ce qu'elle me fait de bien ;
Même si je suis redevable,
Je demande clémence
A ce Dieu adorable qui me donne si généreusement
Je lui demande encore un peu de sa source
Pour mon grand océan
D'où l'on voit passer les oiseaux
Qui en rêve sont des colombes.
Je connais la beauté pure,
L'esprit innocent,
La beauté à son summum,
La loi des plus grands.
Aussi pour ceux que j'aime
Donnez-moi encore de cette friandise
Qui guerrit tout les maux.
Donnez-moi de ce breuvage
Qui jamais ne perd en goût,
Laissez-moi toujours votre oreille tendue
Et votre regard critique
Sur ce que je deviens,
Offrez-moi de ce miracle
Pour que j'y crois toujours.
L'amour est ma raison
Le ciel, mon maître, mon grigri,
Laissez-le encore pour moi éclater de vie
Afin que mon univers reste à jamais
Celui que j'ai choisi.
1er juin 2004. Pauley Perett